Hydra
Hydra est la perle des îles Saroniques. Elle est surtout connue des Grecs comme l’île sur laquelle les transports motorisés sont inexistants, car interdits. Aucune voiture ou de moto n’encombre le paysage.
Pour se déplacer, le visiteur comme l’îlien a deux choix : à pied ou à dos d’ânes, uniques « taxis » autorisés sur l’île.
Si la mer qui l’entoure est d’un bleu fascinant, l’île est privée de longues plages de sable. Cet inconvénient lui a permis de garder intacte sa physionomie traditionnelle. Ceinte de côtes rocheuses - l’île est en fait un énorme massif rocheux de près de 20 km -, couronnée de pinèdes et d’une architecture combinant noblesse et sobriété, une balade dans l’île est un voyage dans le temps.
Habitants d’Hydra
Si l’île est peu habitée en hiver (moins de 2 000 habitants), en saison, elle est très prisée de la bourgeoisie athénienne. Dès le mois d’avril et jusqu’en octobre, cette dernière adore passer ses week-ends là-bas.
Voici comment l’île est décrite par celui qui fut pendant près de quarante ans son habitant le plus célèbre, Leonard Cohen, le chanteur, poète, auteur et compositeur canadien. « Du haut de ma colline, j’aperçois une montagne remplie de maisons blanches, dans lesquelles vécurent plusieurs générations de marins […] la vie ici est pareille depuis des centaines d’années, tout au long des journées les voix des vendeurs ambulants rythment la vie comme dans une comédie musicale. »
Histoire et culture hydriotes
Historiquement, Hydra n’est quasiment pas mentionnée dans les mythes ou les textes antiques, si ce n’est par Hérodote. Par contre, elle est d’une importance considérable pour l’histoire grecque contemporaine. Grâce à ses brillants armateurs, elle devient à partir du 17ème siècle une puissance économique importante. Pendant les guerres napoléoniennes, ses marins braveront même le blocus continental et deviendront éminemment riches. Quelques années plus tard, pendant la guerre grecque d’Indépendance contre l’Empire ottoman (1821-1828) elle jouera un rôle capital, ses armateurs fournissant une grande partie des navires de la flotte grecque.
Figure clé de l’époque, le fameux marchand et armateur Andreas Miaoulis sera même l’amiral de la flotte des révolutionnaires. Il est toujours célébré sur l’île vers la fin du mois de juin lors des Miaouleia, fête et festival culturel portant son nom au cours duquel on pourra y voir, outre les fameux feux d’artifice qui clôturent l’évènement, toute une série d’évènements culturels dont des chants et des danses traditionnelles.
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